Le plan de relance mis sous conditions ?
Les nouvelles mesures sanitaires auront un impact négatif sur l’économie. Dans ce contexte, les entreprises, et notamment les TPE/PME, ont plus que jamais besoin d’être soutenues et accompagnées.
Le plan de relance, orienté vers la transition écologique, s’inscrit dans cet objectif.
Il est impératif que les entreprises saisissent les opportunités offertes.
Soumettre les entreprises s’engageant en ce sens à de nouvelles contraintes et obligations, serait donc une aberration. C’est pourquoi la CPME est résolument opposée à des soit-disant « contreparties » alors que de très nombreuses entreprises luttent actuellement pour leur survie.
Imposer par exemple aux entreprises de plus de 50 salariés de produire chaque année un bilan des émissions de gaz à effet de serre (BGES) se traduirait par des coûts et contraintes supplémentaires. Cela viendrait, à rebours des objectifs pourtant affichés dans le plan de relance, pénaliser spécifiquement les PME, les grandes entreprises étant déjà astreintes à cette obligation.
La Confédération des PME engage donc les parlementaires à ne pas appuyer en même temps sur le frein et l’accélérateur, au risque de décourager les entrepreneurs et de susciter leur incompréhension.